SENI : nouvelle marque à découvrir sur Smartlifetime

SENI nouvelle marque à découvrir sur Smartlifetime - Article blog Smartlifetime - Boutique en ligne Smartlifetime

 

La marque SENI est désormais proposée sur Smartlifetime. Cette marque propose un vaste choix de produits d’incontinence destinés aussi bien aux hommes qu’aux femmes. 

La marque SENI 

Cette marque a été créée dans les années 90 par le groupe TZMO France. Ce groupe est basé à Dieppe dans le département de la Haute Normandie.

La marque mise sur des produits écologiques et de qualité.

Savoir-faire 

La qualité des produits proposés par la marque SENI résulte de plusieurs facteurs :

  • La sélection de matières premières de qualité
  • Investissement dans de nouveaux outils de fabrication
  • Test en laboratoire de la résistance, de la capacité d’absorption et de la performance des produits

Respect de l’environnement et qualité

Les produits d’incontinence de la marque SENI sont fabriqués :

  • Sans chlore
  • Sans latex
  • Sans substance nocives

De plus, les produits garantissent une très bonne imperméabilité et constituent une solution confortable pour l’utilisateur.

 

Références : 

SENI, http://en.seni-global.com/en_GLO, consulté le 20-04-17 à 9h.

La dermite associée à l’incontinence

Les personnes souffrant d’incontinence peuvent être directement concernées par un problème de dermite dans la zone périnéale. Dans cet article, nous allons voir en quoi consiste ce que l’on appelle la DAI (la Dermite Associée à l’Incontinence), comment elle se manifeste, quelles peuvent en être les conséquences et ce qu’il convient de faire pour prévenir ce problème. 

Woman wearing incontinence diaper isolated on white

La dermite associée à l’incontinence : en quoi cela consiste-t-il ?

Lorsque la peau est en contact régulier avec les selles ou l’urine, elle peut s’en trouver altérée. C’est ce que l’on appelle une dermatite irritative de contact qui va engendrer une inflammation de la peau.

La dermite associée à l’incontinence est un érythème dont l’apparence varie selon la couleur de la peau. En général, les zones touchées ont des contours mal définis et peuvent être fractionnées ou continues sur des zones étendues.

Lorsqu’elle est en contact avec les selles et l’urine, la peau devient plus alcaline. Cela s’explique par le fait que les bactéries de la peau transforment l’urée en ammoniaque qui est alcalin. Cela provoque une augmentation du pH et encourage le développement bactérien qui augmente à son tour le risque d’infection cutanée.

Lorsque l’incontinence n’est pas traitée adéquatement, cela peut également favoriser le développement de la DAI. Voici quelques exemples qui illustrent une mauvaise prise en charge de l’incontinence :

  • Un changement des protections insuffisant qui entraîne un contact prolongé avec l’urine et les selles ou une hygiène intime trop faible.
  • Certains produits utilisés pour protéger la peau peuvent parfois restreindre l’absorption des liquides par les protections d’incontinence ce qui entraîne une hydratation excessive de la couche extérieure de la peau, la couche cornée.
  • Un nettoyage routinier avec de l’eau et du savon ou une méthode de nettoyage trop agressive peut également favoriser la sécheresse de la peau et produire un frottement.

Les risques

L’incontinence augmente le risque de développer des escarres. Les escarres et la dermite associée à l’incontinence ont en commun le fait qu’ils apparaissent chez des personnes en mauvaise santé et qui rencontrent des problèmes de mobilité.

Lorsque la DAI se développe, le risque de développer des escarres augmente. La DAI et les escarres ont des causes différentes mais peuvent coexister.

La prévention

Il convient d’examiner la peau quotidiennement (une fois par jour au minimum) en prêtant particulièrement attention aux plis de la peau ou aux zones dans lesquelles l’humidité et la saleté pourraient être capturées.

Il faut agir sur deux aspects :

  • Réduire le plus possible le contact entre la peau et l’urine/les selles.
  • Offrir une protection optimale à la peau afin que la couche extérieure puisse se régénérer.

Un bon nettoyage de la peau reste primordial ainsi que l’utilisation d’un protecteur cutané adapté.

 

 

Références : 

Medisite, « Incontinence et infections vulvo-vaginales : la dermite d’incontinence », http://www.medisite.fr/incontinence-definition-incontinence-et-infections-vulvo-vaginales-la-dermite-dincontinence.1595384.4394.html, consulté le 13-03-17 à 15h

Ma Plaie, « La dermite associée à l’incontinence (DAI) : qu’est-ce que c’est ? », http://www.maplaie.fr/la-dermite-associee-a-lincontinence-dai-quest-ce-que-cest/, consulté le 13-03-17 à 15h30.

Incontinence urinaire et diabète

Le diabète est une pathologie qui entraîne un certain nombre de complications parmi lesquelles les atteintes des nerfs appelées également neuropathies. Lorsque les nerfs de la vessie sont touchés, cela peut donner lieu à des problèmes d’incontinence urinaire. Comment cela s’explique-t-il ? Quels sont les signaux qui peuvent mettre sur la piste ? 

Close up of a female diabetic patient using lancelet on finger to take sample of blood sugar.

 

Le diabète et ses complications

  • Détérioration croissante des petits vaisseaux sanguins qui composent les reins et les yeux. L’obstruction des vaisseaux empêche l’irrigation de certaines parties du corps.
  • La présence excessive de sucre dans le sang peut avoir pour conséquence la cécité, des insuffisances rénales et des neuropathies.
  • Infections buccales, cutanées et gynécologiques. Les pieds sont à surveiller de près car une plaie mal soignée peut mener à des abcès voire des gangrènes.
  • Malaises ou comas par hypoglycémie (parfois par hyperglycémie) ou acidocétose.

 

L’incontinence urinaire et le diabète 

Le diabète sucré pourrait nuire au bon fonctionnement du système nerveux périphérique. Concrètement, le diabétique n’est plus capable de sentir que sa vessie est remplie et qu’il est nécessaire d’aller aux toilettes pour évacuer l’urine. Cela entraîne une augmentation de la quantité d’urine accumulée dans la vessie de même que le risque de fuites urinaires. La vessie se contracte également moins facilement ce qui augmente le risque que la vessie ne soit pas complètement vidée après la miction (vidanges incomplètes).

 

Dépistage

Malheureusement, ce problème d’incontinence urinaire est souvent diagnostiqué tardivement chez la personne diabétique et ce pour deux principales raisons. La première est relative au fait que la perte de la sensibilité du remplissage de la vessie ne présente pas de symptômes. La deuxième raison est liée au fait que l’incontinence urinaire reste malencontreusement un sujet tabou pour bon nombre de personnes concernées.

Cependant, au plus tard le problème d’incontinence urinaire est révélé, au plus ce dernier s’aggrave.

Voici quelques signaux qui peuvent mettre sur la voie :

  • Des infections urinaires à répétition.
  • L’envie d’uriner est rare.
  • Sensation de vidange incomplète.

 

 

Références : 

Doctissimo, « Quelles sont les complications du diabète ? « , http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/895-diabete-complications.htm, consulté le 22-02-17 à 14h.

Medisite Magazine, « Incontinence urinaire et diabète : le lien », http://www.medisite.fr/diabete-les-complications-incontinence-urinaire-et-diabete-le-lien.1444535.524097.html, consulté le 22-02-17 à 14h30.

Limiter les fuites urinaires pendant la grossesse

L’incontinence urinaire, mieux connue sous le nom de fuites urinaires, est un problème que de nombreuses femmes enceintes connaissent très bien. En effet, l’utérus devenu plus volumineux, le bébé exerce une pression sur la vessie. Si l’on ajoute à cela, le relâchement général des muscles en vue de l’accouchement, le risque de fuites urinaires est effectivement plus important. Cependant, la mise en pratique de quelques bons gestes peut permettre de limiter ces fuites au quotidien.

limiter-les-fuites-urinaires-pendant-la-grossesse-article-blog-smartlifetime-incontinence-boutique-en-ligne-seniors

Renforcez votre périnée

La rééducation périnéale est généralement conseillée après la grossesse. Sans forcément entamer une rééducation prématurée, il peut être très bénéfique de tonifier les muscles du périnée pendant la grossesse. De simples exercices pratiqués quotidiennement pourront vous aider à donner tonifier davantage la zone du périnée. Votre gynécologue ou votre sage-femme pourront vous conseiller sur les exercices adaptés.

Ménagez vos efforts 

Pendant la grossesse, il convient d’adapter votre activité physique. En effet, au plus la pression exercée sur le périnée est importante, au plus le risque de fuites urinaires est élevé. Vous l’aurez donc compris, il convient de faire quelques adaptations. Il est déconseillé à une femme enceinte de porte des charges de plus de 6 kg. Ménagez-vous et faites-vous aider un maximum. Évitez les sports violents et privilégiez la natation, par exemple.

Revoyez votre alimentation 

De bons choix alimentaires pourront vous aider à limiter vos fuites urinaires. Voici quelques bons gestes à adopter : boire fréquemment, environ 6 à 8 verres d’eau par jour tout en prenant soin d’éviter les boissons contenant de la caféine et de la théine. L’alcool est bien entendu à proscrire également. Misez sur les fibres contenues dans les légumes, les fruits et les céréales qui pourront vous éviter des problèmes de constipation parfois à l’origine de l’incontinence urinaire chez la femme enceinte.

Tenir son poids à l’œil

Pas question de minimiser les conséquences d’une prise de poids trop importante lors de votre grossesse. Sachez que moins nombreux seront vos kilos supplémentaires, moins forte sera la pression exercée sur vos muscles pelviens et donc sur votre vessie. Le suivi de grossesse vous permettra de voir où vous vous situez dans votre prise de poids et si nécessaire, d’opter pour quelques modifications de votre hygiène de vie.

Ne pas se contenir

Votre utérus prend beaucoup de place et appuie de ce fait sur votre vessie. Il est donc tout à fait normal que vous ayez envie d’uriner plus souvent. Se retenir peut donner lieu à des infections urinaires. Par conséquent, même si vous avez l’impression de passer vos journées aux toilettes, écoutez votre corps et ne vous retenez pas.

 

Les fuites urinaires concernent 40% des femmes enceintes mais la mise en application de ces quelques conseils pourraient vous aider à limiter cette incontinence urinaire. Alors, pourquoi ne pas vous y mettre dès aujourd’hui ?

 

Références : 

Top Santé, « Enceinte, comment éviter les petites fuites ? « , http://www.topsante.com/medecine/troubles-urinaires/incontinence-urinaire/prevenir/enceinte-comment-eviter-les-petites-fuites-29996, consulté le 05-01-16 à 10h.

Femme Actuelle, « Fuites urinaires pendant la grossesse : ce qu’il faut savoir », http://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-des-femmes/enceinte/fuites-urinaires-enceinte-31678, consulté le 05-01-16 à 10h30.

Apprendre à gérer l’incontinence d’un proche

On parle souvent des difficultés rencontrées par les personnes souffrant d’incontinence mais on évoque plus rarement la situation vécue par celles et ceux qui les accompagnent au quotidien. Voici quelques conseils qui pourront peut-être aider les proches d’une personne devenue incontinente. 

apprendre-a-gerer-lincontinence-dun-proche-article-blog-smartlifetime-smartlifetime-seniors-incontinence-2

En parler librement 

Il importe qu’il n’y ait pas de tabou entre vous et la personne incontinente. Il s’agit de faire face à la situation avec honnêteté.

N’hésitez pas à poser des questions pour l’encourager à vous parler sans aucune gêne de ce qu’il ou elle ressent. Cela vous permettra de vous faire une idée des difficultés rencontrées par votre proche. Vous pourriez également décider de l’encourager à en parler à un médecin afin que ce dernier lui propose des solutions pour améliorer sa qualité de vie et la vôtre.

 

Soutenir votre proche

Quelle que soit la décision prise par votre proche, montrez-lui votre soutien. Rappelez-lui de prendre ses médicaments ou faites votre possible pour le motiver avant ses séances chez le kinésithérapeute, par exemple.

Si il ou elle doit se munir de protections, apportez-lui votre soutien en l’aidant à les choisir.

Il arrive également qu’une gêne s’installe entre l’aidant et la personne incontinente. Cette gêne peut être directement liée au fait que vous pénétrez dans sa plus stricte intimité. La personne incontinente peut quant à elle très mal vivre sa perte d’autonomie et elle peut se sentir diminuée.

Dans tous les cas, soyez tous deux à l’écoute de vos ressentis personnels et n’hésitez pas à en parler avec franchise.

Vous pourriez également vous sentir dépassé par cette situation. Dans ce cas, parlez-en ouvertement avec votre proche incontinent et n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un professionnel.

 

Aménager l’environnement de votre proche

De simples petites modifications peuvent aider votre proche.

Vous pourriez, par exemple, faciliter au maximum l’accès aux toilettes. Une solution pourrait être d’installer une rampe.

En ce qui concerne l’alimentation, vous pourriez aider votre proche en l’incitant à faire l’impasse sur les aliments diurétiques qui pourraient accentuer son problème d’incontinence urinaire. Vous pourriez également veiller à ce que l’apport en liquide soit mieux réparti tout au long de la journée.

 

 

Références: 

Hartmann, « Aider un proche incontinent », http://www.parlons-incontinence.fr/mieux-vivre-l-incontinence/aider-un-proche/, consulté le 27-12-16 à 12h.

Entraidants.fr, « Venir en aide à un proche incontinent », http://www.entreaidants.fr/articles/venir-en-aide-a-un-proche-incontinent, consulté le 27-12-16 à 12h15.

Couche lavable ou couche jetable?

À l’époque, les couches lavables étaient l’unique solution disponible en matière de protections d’incontinence. Les couches jetables ont ensuite été créées grâce au nombreux progrès réalisés dans ce domaine. Pourtant, les couches lavables font à nouveau leur réapparition depuis quelques temps déjà. Couches lavables ou couches jetables, le débat est ouvert !

couche-lavable-ou-couche-jetable-article-blog-smartlifetime-boutique-incontinence-seniors-bis

Couches lavables

Il est possible de trouver des couches lavables de différentes formes et avec différents niveaux d’absorption.

Types de couches lavables : 

A) Les couches classiques : couches en coton, chanvre ou bambou par dessus lesquelles une culotte imperméable est enfilée.

B) Les couches intégrales : ici la culotte est intégrée à la couche. Il existe également des couches avec insert absorbant amovible en coton, chanvre, microfibre ou bambou. Ces couches sont plus fines.

Ces couches sont lavables en machine à 40 ou 60 degrés. Afin de leur permettre de conserver leur pouvoir absorbant, il est recommandé d’utiliser une lessive qui ne contient pas de savon de Marseille et pas d’adoucissant.

 

Couches jetables

La couche jetable a été commercialisée pour la première fois en 1961. Depuis leur création, les couches jetables n’ont cessé d’évoluer.

Ces couches sont fabriquées à partir de matières douces et qui permettent de laisser respirer la peau. Composées de SAP (polymère superabsorbant), les couches jetables maintiennent la peau au sec. Elles contiennent également des composants qui permettent d’éviter les mauvaises odeurs.

Types de couches jetables :

A) Changes mobiles : ces couches s’enfilent comme un sous-vêtement classique. On les appelle également les pull-ups.

B) Changes complets : ces changes sont munis d’attaches sur les côtés qui peuvent être repositionnées à plusieurs reprises.

Ces couches existent dans toutes les tailles et dans différentes absorptions.

 

Comparaison 

Avantages des couches lavables :

  • Elles sont réutilisables.
  • L’absorption peut être augmentée par l’ajout d’un insert dans la couche.
  • Ne contiennent pas de composants chimiques.

Avantages des couches jetables : 

  • Moins épaisses et donc plus discrètes sous le vêtement.
  • Moins coûteuses à l’achat.
  • Plus économiques car lavage en machine non nécessaire.
  • Plus absorbantes et permettent d’éviter les odeurs désagréables. De plus, on évite le contact avec les matières désagréables puisqu’une fois utilisée, la couche est jetée.
  • Les couches épousent la forme anatomique de manière optimale.
  • Les couches jetables offrent un côté plus pratique lorsque l’on est en déplacement.

 

En conclusion, même si la couche lavable semble regagner du terrain, la couche jetable (au vu de ses nombreux avantages) a encore de beaux jours devant elle.

 

Références: 

Bed Wet, « Comparatif couches lavables et jetables », http://www.bed-wet.com/fr/blog/comparatif-couches-lavables-et-couches-jetables/, consulté le 02-12-16 à 12h.

Le Monde, « Le match du jour : couches jetables ou lavables ? », http://www.lemonde.fr/le-rechauffement-climatique/article/2009/12/11/le-match-du-jour-couches-jetables-ou-lavables-par-terra-eco_1279545_1270066.html, consulté le 02-12-16 à 12h30.

Continuer le sport quand on souffre d’incontinence urinaire ?

Chez les femmes, l’incontinence urinaire d’effort peut se révéler lors de la pratique d’un sport. En effet, nombreuses sont les sportives sujettes aux fuites urinaires mais cette incontinence urinaire est loin d’être une fatalité. 

continuer-le-sport-quand-on-souffre-dincontinence-urinaire-article-blog-smartlifetime-seniors-incontinence

Le sport à l’origine de l’incontinence urinaire chez les sportives ? 

Faux ! Le sport permet de révéler une incontinence urinaire déjà présente chez certaines femmes.

Chaque femme est différente, il est donc important de ne pas faire de généralités. Une femme qui pratique un sport de manière intensive peut ne pas souffrir de fuites urinaires tandis que son amie qui pratique le même sport et au même rythme pourrait être directement concernée par ces fuites urinaires.

Cependant, il est vrai qu’une activité sportive pratiquée de manière intensive augmente le risque d’incontinence urinaire d’effort. Cela dépend également de la résistance du périnée qui varie d’une femme à l’autre.

 

Les sports à risques et les sports à privilégier en cas d’incontinence urinaire d’effort

Certains sports très à la mode comme le running, la zumba ou le crossfit et lorsqu’ils sont pratiqués intensivement, augmentent la pression abdominale et de ce fait, la pression exercée sur le périnée. En fait, ce sont ces pressions brutales et répétitives exercées sur le périnée qui augmentent le risque de fuites urinaires. Le volley, le handball mais aussi l’équitation font également partie de ces sports à risques.

Voici 4 exemples de sports à privilégier en cas d’incontinence urinaire :

  • le vélo :  celui-ci ne mobilise pas la sangle abdominale et la position adoptée permet de travailler les muscles du périnée.
  • le yoga : il permet de se muscler en profondeur. Certaines postures permettent un renforcement des muscles pelviens.
  • la marche : les mollets, les cuisses, les fessiers et parfois le dos sont sollicités mais pas la sangle abdominale.
  • La natation : la position horizontale ne favorise pas les fuites urinaires. De plus, la pesanteur est moins importante et le corps est donc soumis à moins de pression.

 

Faut-il arrêter le sport en cas d’incontinence urinaire d’effort ? 

L’avis des spécialistes est unanime sur la question : il ne faut surtout pas arrêter le sport lorsque l’on souffre de fuites urinaires !

Les bienfaits du sport sont bien trop nombreux pour décider d’y renoncer. Il convient donc d’agir pour traiter cette incontinence urinaire.

Parmi ces solutions, la rééducation périnéale est très souvent choisie. Cette rééducation vise à remuscler un périnée devenu parfois trop mou et à renforcer le plancher pelvien.

Il convient également d’opter pour des protections urinaires adaptées au type de fuite. Plusieurs marques parmi lesquelles Tena et Always, proposent des serviettes discrètes et efficaces. Bien choisir sa protection c’est aussi s’assurer un confort optimal durant la pratique de votre activité physique préférée.

 

Références: 

E-santé, « Incontinence féminine : peut-on encore faire du sport ? »,http://www.e-sante.fr/incontinence-feminine-peut-on-encore-faire-sport/3/actualite/1014, consulté le 08-11-16 à 12h.

E-santé, « Incontinence urinaire d’effort : faut-il continuer de faire du sport ? », http://www.e-sante.fr/incontinence-urinaire-effort-faut-il-continuer-faire-sport/2/actualite/912, consulté le 08-11-16 à 12h30.

Femme Actuelle, « Quel sport quand on souffre d’incontinence urinaire? », http://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/sport-et-incontinence-urinaire-22259, consulté le 08-11-16 à 12h15.

Fuites urinaires : changer ses mauvaises habitudes

Saviez-vous que certaines de vos mauvaises habitudes peuvent favoriser les fuites urinaires ? Cet article passe en revue 5 mauvaises habitudes qui pourraient être à l’origine de vos fuites urinaires.

1. Éviter de s’asseoir sur la cuvette des WC

WC - Blog Senup - Seniors - Boutique en ligne

 

Lorsque l’on utilise des toilettes publiques, il arrive fréquemment que l’on ne s’assoie pas sur le rebord des toilettes parce qu’elles ne sont tout simplement pas propres. Parfois, c’est souvent le fait d’uriner ailleurs que chez soi qui pousse certaines personnes à ne pas vouloir se poser sur le rebord des toilettes.

Dans ce cas, cette position contribue à exercer une pression sur le périnée et empêche le sphincter urinaire de se relâcher complètement. En conséquence, la vessie n’est pas correctement vidée et avec les années et d’autres facteurs tels que la ménopause, le système urinaire des femmes peut ne plus fonctionner adéquatement.

 

2. Se retenir d’uriner pendant plus de 5 heures

Se retenir d'uriner - Blog Smartlifetime - Seniors - Boutique en ligne - Incontinence

 

Parce qu’on se trouve au boulot, parce qu’on n’a pas le temps, parce qu’on n’y pense tout simplement pas, les raisons qui poussent à se retenir d’aller uriner sont nombreuses et les femmes sont les principales concernées.

Idéalement, il convient d’aller uriner toutes les 4 à 5 heures. En effet, la vessie est un muscle et lorsqu’on la laisse fréquemment se remplir d’un trop grand volume d’urine, ce muscle finit par se distendre et il arrive qu’il se contracte en cas d’urgence urinaire provoquant alors des fuites.

 

3. Trop boire après 17h

Boire trop après 17h - Blog de Smartlifetime - Seniors - Boutiques en ligne - Incontinence

Ici, ce sont principalement les personnes âgées et celles qui prennent des somnifères et des diurétiques qui sont concernées.

Le problème est ici lié au fait que sommeil trop profond et vessie trop remplie ne font pas bon ménage et le risque de fuites urinaires pendant la nuit est plus élevé. Dans ce cas, il vaut mieux limiter la consommation de liquides le soir.

 

4. Limiter sa consommation de vin blanc et de champagne 

Weisswein im Glas mit Trauben vor weissem Hintergrund

La consommation de certains aliments ou de certaines boissons peut provoquer des envie d’uriner plus fréquentes. Le vin blanc et le champagne en font partie.

Le problème lorsque l’on va aux toilettes trop souvent c’est que l’on s’expose davantage au risque d’hyperactivité vésicale. Il faut normalement attendre que la vessie soit remplie avant d’aller aux toilettes. En effet, dans ce cas lorsque la vessie est remplie, le risque de ne pas parvenir à contrôler son envie d’uriner est plus important.

 

5. Pratiquer le jogging de manière trop intensive

zwei Luferinnen

Il n’est ici nullement question de décrire la pratique intensive d’un sport comme étant une mauvaise habitude mais il a été constaté que de nombreuses femmes qui pratiquent un sport intensivement rencontrent des problèmes de fuites urinaires.

C’est la pression abdominale exercée en continu et qui sollicite le périnée qui explique que de nombreuses sportives soient sujettes aux fuites urinaires. Sur le long terme, cela peut provoquer un mauvais blocage du col vésical et de l’urètre.

Le conseil qui peut être donné aux grandes sportives est de toujours veiller à ce que la vessie soit bien vidée avant l’effort.

 

Vous vous reconnaissez dans les mauvaises habitudes décrites dans cet article ? Il suffit parfois d’opérer quelques petits changements pour constater de réels progrès. Pourquoi ne pas vous y mettre dès aujourd’hui ?

 

Références :

La Dépêche, « Les habitudes qui déclenchent les fuites urinaires », http://www.ladepeche.fr/article/2016/06/13/2366109-8-mauvaises-habitudes-qui-declenchent-les-fuites-urinaires.html , consulté le 04-10-16 à 12h.

Urinaire.com, »Habitudes de vie et incontinence urinaire », http://www.urinaire.com/habitudes-de-vie-et-incontinence-urinaire.html, consulté le 04-10-16 à 12h30.

Nouveau dispositif médical contre l’incontinence urinaire d’effort

En France, une femme sur cinq est concernée par l’incontinence urinaire d’effort. Jusqu’à présent, la rééducation périnéale et la chirurgie (pour les cas plus graves) étaient proposés comme solution à ce problème. Grâce aux nouvelles avancées réalisées dans ce domaine, il est désormais possible de profiter des bienfaits d’un nouveau dispositif médical appelé Diveen. Celui-ci est disponible dans les pharmacies françaises depuis le 15 juin dernier.

Nouveau dispositif médical contre l'incontinence urinaire d'effort - Article blog Smartlifetime

La rééducation périnéale

Le périnée soutient les organes du petit bassin, empêche la descente d’organes de même que les fuites. C’est également le périnée qui permet de contracter le vagin lors des rapports sexuels. Bien souvent, la rééducation du périnée est prescrite lors de l’apparition de fuites urinaires à l’effort. Ce type d’incontinence concerne notamment de très nombreuses femmes après leur accouchement. Concrètement, ce type de rééducation est pratiquée au travers de différentes techniques :

  • La rééducation dite manuelle durant laquelle le kinésithérapeute exécute un toucher vaginal pendant lequel la personne doit contracter les muscles de son périnée afin de répondre aux pressions exercées sur celui-ci par le kinésithérapeute.
  • L’électrostimulation consiste à introduire une sonde dans le vagin. Cette dernière diffuse un faible courant destiné à déclencher des contractions. Avec cette technique, le patient est passif et n’a pas d’efforts à fournir.
  • Le biofeedback : le principe est le même que pour l’électrostimulation si ce n’est qu’il est ici nécessaire que la personne contracte elle-même son périnée. L’intensité de ces contractions sera ensuite retransmis visuellement sur un écran ou via un effet auditif.

La rééducation n’est cependant pas toujours suffisante. De plus, même si elle apprend aux femmes concernées à contracter leur périnée adéquatement avant et pendant une activité qui nécessite de fournir un effort, il n’est pas possible de prolonger la contraction durant toute la durée de l’activité.

 

Diveen, nouveau dispositif

Disponible dans les pharmacies françaises depuis le 15 juin dernier, ce dispositif consiste en un anneau souple qui se place à l’intérieur du vagin avec l’aide d’un applicateur. Ce mécanisme va permettre une compression de l’urètre permettant une fermeture de la vessie et empêchant toute fuite.

Ce dispositif a été testé sur 41 patientes qui ont été suivies sur une période de 6 mois. 68,8% de ces femmes ont vu leurs fuites diminuer. Il est évident que d’autres études doivent encore être réalisées afin d’évaluer l’efficacité de ce dispositif.

Le Diveen est disponible en taille M ou S et est vendu au prix de 64,44 € la boîte de 15 ou 31,38 € la boîte de 5.

 

 

Il convient cependant de rappeler que ce dispositif convient aux femmes qui souffrent de légères fuites urinaires. Il peut être utilisé en parallèle des séances de kinésithérapie et ne pourra jamais remplacer la chirurgie.

 

 

Références :

France TV Info, « Incontinence urinaire, un dispositif contre les fuites », http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/incontinence-urinaire-un-dispositif-contre-les-fuites_1493095.html, consulté le 22-06-16 à 14h.

Serengo, »Un nouveau dispositif contre l’incontinence urinaire », http://www.serengo.net/check-up/un-nouveau-dispositif-contre-lincontinence-urinaire/, consulté le 22-06-16 à 14h30.

Lien entre surpoids et incontinence urinaire


Lien entre surpoids et incontinence urinaire - Article publié sur notre blog Smartlifetime

 

La semaine de la Continence Urinaire organisée par l’Association Française d’Urologie (AFU) a débuté le 21 mars et s’achèvera ce dimanche. L’occasion de revenir sur le problème de l’incontinence urinaire qui touche 3 millions de français et à propos duquel peu de personnes osent encore s’exprimer. Les spécialistes de l’AFU souhaitent également profiter de cette semaine pour mettre en avant le lien entre obésité et incontinence urinaire.

 

Définition et causes de l’incontinence urinaire

L’incontinence urinaire constitue encore un problème honteux pour de nombreuses personnes qui peinent à en parler de manière décomplexée. Ce trouble se caractérise par des pertes d’urine involontaires et incontrôlables. Ces fuites urinaires peuvent se produire le jour ou la nuit. Les femmes sont plus touchées que les hommes et contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, les personnes âgées ne sont pas les seules à en souffrir. La ménopause, un accouchement, une maladie neurologique telle que la sclérose en plaques, la cystite ou certains médicaments, peuvent être à l’origine de l’incontinence urinaire. Malheureusement, beaucoup de personnes atteintes n’osent en parler à leur médecin. Pourtant, une fois le médecin généraliste informé, il sera plus aisé de comprendre précisément de quoi souffre le patient et de lui proposer un traitement adapté à son type d’incontinence.

 

Surpoids et incontinence

Bien que peu connu, le lien entre obésité et incontinence a été clairement établi. En effet, le surpoids représente un facteur augmentant le risque de développer des problèmes d’incontinence. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une personne obèse a 5 fois plus de risques de développer une incontinence urinaire. Concrètement, cela s’explique par le fait que l’excès de poids exerce une pression intra-abdominale plus importante que la normale. Les organes pelviens et notamment la vessie subissent également cette pression plus élevée ce qui a pour conséquence directe, une stimulation plus importante du sphincter anal et du sphincter urinaire. Les troubles causés par cette trop grande sollicitation sont nombreux; parmi ceux-ci on compte l’incontinence urinaire, l’incontinence anale mais aussi les trouble d’ordre sexuel.

Certaines personnes en surpoids peuvent ainsi se retrouver coincées dans un véritable cercle vicieux. En effet, l’obésité est responsable d’une diminution de l’activité physique ce qui a pour conséquence directe une diminution de la tonicité musculaire dans la zone du périnée et des sphincters augmentant ainsi le risque d’incontinence. Inutile de préciser que les personnes souffrant d’incontinence sont moins enclines à pratiquer une activité physique.

Cependant, il faut garder à l’esprit que tout ceci n’est pas inéluctable puisque l’excès de poids peut être éliminé donnant lieu à une diminution significative du risque d’incontinence. Il est à noter qu’une perte de poids de 10% permet de réduire de 50% la fréquence des fuites urinaires et permet une meilleure efficacité des traitements.

 

Vous l’aurez compris, ce lien établi entre obésité et incontinence mérité d’être pris au sérieux dans notre société où le surpoids et la sédentarité augmentent constamment. De plus, c’est en osant en parler à son médecin qu’une personne peut non seulement se sentir moins seule face à ce problème mais aussi trouver une solution adaptée.

 

Références :

France TV Info, « Incontinence urinaire : lever le tabou », http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/incontinence-urinaire-osez-en-parler_1372269.html, consulté le 24-03-16 à 10h30.

E-santé, »Perdre du poids limite le risque d’incontinence », http://www.e-sante.fr/perdre-poids-limite-risque-incontinence/breve/1014, consulté le 24-03-16 à 11h30.

Le Journal des Femmes,http://sante.journaldesfemmes.com/magazine/1553062-semaine-continence-surpoids-afu/, consulté le 24-03-16 à 12h.