Sclérose en plaques et troubles urinaires

Sclérose en plaques et troubles urinaires - Article blog Smartlifetime

La sclérose en plaques, maladie qui affecte le système nerveux central est associée à de nombreux symptômes dont les troubles de la vue, les problèmes d’équilibre et de coordination, la fatigue, les sensations altérées mais aussi les troubles urinaires. Bien que ce symptôme concerne environ 75% des personnes atteintes de SEP, beaucoup continuent d’éprouver une certaine honte et ne parviennent pas à en parler sans tabou. De plus, il n’est pas rare que les problèmes urinaires soient considérés comme un problème de second ordre par la personne elle-même lorsque cette dernière les compare à d’autres symptômes ressentis. 

 

Manifestation des troubles urinaires dans la sclérose en plaques

C’est principalement une difficulté à contrôler la vessie qui caractérise les troubles urinaires rencontrés par les personnes atteintes de sclérose en plaques. Cette hyperactivité de la vessie se manifeste par un réveil fréquent la nuit pour aller uriner ou un besoin urgent d’aller aux toilettes.

Lorsque l’on doit uriner, on procède à un relâchement volontaire du sphincter de l’urètre. C’est ensuite la contraction de la vessie qui va permettre de mener l’urine à l’intérieur de l’urètre et ensuite de la chasser du corps. Comme chacun des muscles de notre organisme, celui de la vessie est également commandé par le système nerveux central. Que ce soit dans le cerveau ou dans la moelle épinière, de nombreuses zones du système nerveux sont impliquées dans le contrôle du muscle de la vessie. Lorsque le système nerveux central est attaqué, dans ce cas précis, par des plaques de démyélinisation, le fonctionnement de la vessie et du sphincter est perturbé et c’est ce qui donne lieu à des troubles urinaires.

 

Traitements possibles

Il est avant tout très important de prendre le temps d’en parler à son neurologue. Celui-ci pourra alors décider de mettre la personne en contact avec un urologue qui sera à même d’identifier le problème et de proposer une solution adaptée.

Des médicaments anticholinergiques qui agissent sur le besoin urgent d’uriner peuvent être prescrits. Ils permettront d’avoir un effet direct sur l’acétylcholine c’est-à-dire la substance qui déclenche les contractions de la vessie.

Des séances de kinésithérapie peuvent également être prescrites pour les troubles urinaires moins sévères.

Enfin, il est à présent possible d’avoir recours aux injections de toxine botulique. Si cela vous intéresse, nous vous invitons à lire ou relire notre article « Fuites urinaires ? Le botox est-il un remède ? ».

 

 

Références :

Ligue Nationale Belge de la Sclérose en Plaques, « Symptômes de la SEP », http://www.ms-sep.be/fr/a-propos-de-la-sep/questions-frequentes/quels-sont-les-symptocircmes-de-la-sep , consulté le 05-09-16 à 11h40.

Handicap infos, »Les troubles urinaires dans la sclérose en plaques », http://www.handicapinfos.com/informer/troubles-urinaires-sclerose-plaques_12.htm, consulté le 05-09-16 à 12h30.

Le syndrome de la queue de cheval

Le syndrome de la queue de cheval, ce nom ne vous dit peut-être rien mais il s’agit pourtant d’un mal qui présente une réelle urgence. Il se définit par une compression des nerfs situés au bas de la colonne vertébrale. La zone concernée est celle comprise entre les vertèbres lombaires L1 et L5 jusqu’au sacrum. Ces nerfs sont situés sous la moëlle épinière et ont la forme d’une queue de cheval. Le syndrome de la queue de cheval concerne autant les hommes que les femmes. 

 

Seniorin hat zuhause einen Hexenschuss

 

Symptômes

Ce syndrome inclut des symptômes tels que l’apparition d’un déficit sensitif et moteur qui peut se caractériser par une perte de sensibilité sur le haut des cuisses, au niveau de la zone anale ou des organes génitaux. Une paralysie partielle peut également survenir tandis que les cas de paraplégie demeurent rares. Les troubles sphinctériens comme la constipation, l’incontinence ou l’impuissance font également partie des symptômes. Les douleurs lombaires sont généralement très présentes.

 

Diagnostic

L’IRM reste l’examen privilégié afin de déceler le syndrome de la queue de cheval. Le scanner ou la radiographie peuvent également être prescrits. Il arrive qu’une ponction lombaire soit pratiquée afin de confirmer le diagnostic.

 

Facteurs de risque

Les personnes atteintes d’un cancer peuvent être concernées lorsque des métastases se logent dans le canal rachidien. Une tumeur peut être à l’origine de cette compression des nerfs même si l’hernie discale reste la cause principale de ce syndrome. Les personnes qui ont un hématome épidural sont également plus exposées.

 

Traitement 

Afin de mettre un terme à la compression des nerfs, une intervention neurochirurgicale de décompression est pratiquée. Le but de cette opération est d’enlever l’hernie ou dans certains cas, la tumeur, qui exerce une tension sur les nerfs.

Cette intervention doit être pratiquée en urgence dès que le diagnostic est posé. Cependant, la chirurgie ne suffit pas toujours. Dans les cas les plus sévères, même si l’opération a été pratiquée dans les 6 heures qui suivent l’annonce du diagnostic, 30% des patients conserveront des séquelles handicapantes comme des troubles sexuels et sphinctériens.

Après l’opération, il est recommandé de faire des séances de kinésithérapie, des massages ou de pratiquer la marche.

 

Références :

Destination Santé, « Le syndrome de la queue de cheval, une urgence peu connue », https://destinationsante.com/syndrome-de-queue-de-cheval-urgence-connue.html, consulté le 24-08-16 à 12h30.

Maxisciences, »Syndrome de la queue de cheval : symptômes, séquelles, traitement », http://www.maxisciences.com/syndrome-queue-de-cheval/syndrome-de-la-queue-de-cheval-symptomes-sequelles-traitement_art38233.html, consulté le 24-08-16 à 13h.

Brûlures d’estomac ou reflux gastro-œsophagien (RGO)

Cette affectation très courante est responsable de régurgitations acides. Le contenu de l’estomac remonte dans l’œsophage après un repas ou en position allongée. Ces remontées acides sont très désagréables, provoquant alors des brûlures d’estomac et laissant un gout amer dans la bouche.

Brûlures d'estomacOn estime qu’en France une personne sur trois subit régulièrement les désagréments de reflux gastro-œsophagien. Pourtant, cette maladie reste méconnue du grand public et par conséquent mal soignée alors qu’on dispose de traitements efficaces. La raison est que les symptômes du reflux gastrique sont davantage attribués à des troubles digestifs généraux. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a longtemps considéré que les brûlures d’estomac résultent de raisons anodines comme une nourriture trop épicée, un mode de vie stressant ou des excès alimentaires. Or, de nos jours nous savons que l’origine est…neurologique ! Difficile de deviner que les reflux gastriques proviennent d’un dysfonctionnement dans l’activation musculaire du sphincter inférieur de l’œsophage. C’est un mécanisme très simple faisant office de « valve » entre l’estomac et l’œsophage. Lorsqu’il fonctionne normalement, le sphincter s’ouvre afin de laisser descendre les aliments dans l’estomac, puis se referme pour éviter que ce contenu ne remonte dans la gorge. En conséquent, le reflux gastro-œsophagien n’est pas un trouble de l’estomac lié aux habitudes alimentaires mais une maladie en-soi.

Lorsqu’il devient trop fréquent ou suffisamment gênant pour provoquer des lésions, il est conseillé de consulter un médecin qui saura vous recommander un traitement efficace et adapté. Diverses prises en charge existent pour soulager les symptômes et permettre de retrouver une qualité de vie normale tout en évitant les éventuelles complications ultérieures.

Remarque, bien que l’origine de cette pathologie soit neurologique, cela n’empêche pas les autres éléments d’influencer et d’aggraver les symptômes. On y retrouve l’âge (personnes de plus de 50 ans), l’obésité, le tabagisme, les aliments acides, trop gras ou épicés, certains médicaments ou encore l’asthme.

 

Digestion de la personne âgée

Avec l’âge, des changements physiologiques modifient le comportement alimentaire du senior. Cet ensemble de modifications peut altérer la capacité de digestion et les personnes âgées se plaignent souvent de ballonnements, brûlures d’estomac, gaz ou constipations.

Handicapantes, chroniques, douloureuses et rarement exprimées… Chez la personne âgée, les maladies digestives sont plus fréquentes qu’on ne le pense. La prise en charge de chaque maladie doit se faire de manière spécifique étant donné que chacune d’elles semble avoir des symptômes atypiques. L’évaluation du diagnostic implique donc une bonne connaissance gérontologique de la part du médecin consulté.

Or, il faut préalablement savoir que les mécanismes de la faim et de la digestion empruntent des voies plus complexes que nous sommes tentés de le penser à premier abord et sont directement influencées par diverses pathologies digestives comme l’ulcère gastrique ou les infections. Les symptômes peuvent donc fortement varier et l’évaluation du diagnostic devient plus compliquée.

Afin de mieux comprendre l’ensemble de ces mécanismes potentiellement nocifs pour la digestion, les articles suivants aborderont les principales pathologies digestives rencontrées chez les seniors :

De plus, il ne faut également pas négliger 2 autres facteurs très influents sur la nutrition des personnes âgées:

 

Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM)

En ce moment, à savoir du 10 au 23 mars 2014, se tient la 25ème édition des Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM).

Thème : information et santé mentale.

Partout en France, l’attention est portée sur la sensibilisation du public qui n’est habituellement pas averti aux questions de santé mentale. Cette cause a pour objectif de convier, rassembler, informer et au final aider les personnes concernées par les troubles de la santé mentale. Elle désire également faire connaitre les lieux, moyens et personnes utiles pour un soutien de proximité.

La SISM propose des manifestations partout dans le pays, dans une vision de développement de réseaux de solidarité, de prévention et de soins en santé mentale. Il faut évoluer et continuer à trouver des solutions !

Voici la liste des manifestations de France : liste officielle.

Semaines d'Information sur la Santé Mentale

Tremblements : tout savoir !

N’avez-vous pas tous en tête le souvenir de voir une personne âgée porter lentement une tasse vacillante jusqu’aux lèvres espérant ne pas renverser le café et finalement la déposer sur la table avec un geste bien vigilant. Ou encore, avez-vous peut-être reçu une carte postale et vous constatez que l’écriture est légèrement saccadée. Pourtant, cela ne vous étonne pas particulièrement. À vrai dire, vous en connaissez la cause, assez commune d’ailleurs, qui n’est autre que le tremblement des mains.

Or, sauriez-vous expliquer l’origine de cette affectation ?
Les tremblements se définissent par des mouvements rythmiques et involontaires, généralement de faible oscillation, touchant une partie ou l’ensemble du corps. Ils sont inconfortables car la personne affectée ne peut les maîtriser et gêne aux opérations quotidiennes.
Lorsque l’âge augmente, le tremblement est alors fréquemment rencontré. Pourtant, ses caractéristiques et ses causes peuvent en être bien différentes d’une personne à l’autre. Cela va donc influer sur son évolution éventuelle et sur les traitements à mettre en place. En effet, ceux-ci existent et les essayer en vaut parfois la peine.
Sachez qu’il existe trois grandes familles de tremblements.

tremblementsLe tremblement essentiel
Celui-ci est le plus fréquent. Pas vraiment grave mais néanmoins assez gênant au quotidien. Il intervient pendant le mouvement et disparait au repos, contrairement au tremblement parkinsonien. Le tremblement essentiel entrave les gestes intentionnels, le plus souvent, au niveau des mains. L’écriture, la couture et d’autres actions de la vie courante deviennent compliquées. Les émotions ou l’effort physique l’intensifient. Son évolution est lentement progressive mais n’entraine pas de handicap réel.
Vous pouvez le repérer par un test simple : tendez les bras en avant, paume vers le bas, doigts écartés, ensuite relâchez. Pointez vos deux index l’un en face de l’autre sans les toucher. Si vous constatez un tremblement léger, cela veut dire que le tremblement essentiel s’est manifesté.
Il est actuellement prouvé qu’il se transmet par gènes, son hérédité est donc le premier facteur responsable.

Le tremblement parkinsonien
Comme son nom le suggère, ce tremblement induit comme origine la maladie de Parkinson. Il implique donc des signes neurologiques. À l’inverse du cas précédent, ce tremblement intervient au maximum pendant le repos musculaire et diminue ou s’estompe lors de la contraction volontaire. Il disparait toutefois pendant le sommeil. Voici un exemple de la manière dont il peut se répercuter : les mains de la personne tremblent lorsqu’elles sont posées sur la table mais aucune gêne n’apparait si elle doit écrire sans oscillations ou porter une cuillère pleine à la bouche. Par conséquent, cette forme de tremblements est moins contraignante pour réaliser les gestes fins du quotidien. Le tremblement parkinsonien touche traditionnellement l’extrémité des membres. Il est toutefois plus régulier et plus lent que le tremblement essentiel.

Les autres formes de tremblements
On ne pense jamais suffisamment aux effets indésirables des traitements médicamenteux. Raison d’autant plus notable que les seniors y sont particulièrement exposés. L’apparition ou l’aggravation de tremblements peuvent donc s’expliquer par la prise d’antidépresseurs, corticoïdes, intoxications, traitements pour le cœur ou encore même l’abus de café.

Solutions
Si vous constatez des tremblements chroniques, vous pouvez consulter votre médecin qui saura vous suggérer un examen adéquat. Les réponses seront évidemment différentes selon les types de tremblements. Parfois, les traitements sont efficaces, d’autres fois moins. Nous sommes toutefois d’avis qu’il est judicieux de connaitre les caractéristiques impliquées par le type de tremblement dont on souffre. C’est finalement une erreur préjudiciable que de se satisfaire de la conclusion évasive que rien ne peut y être fait. Le vieillissement naturel n’est pas une raison pour ne pas y chercher des solutions. Un médecin pourra toujours diagnostiquer votre état de santé pour trouver comment prévenir ou améliorer votre qualité de vie.
Sources :
http://sante-guerir.notrefamille.com/v2/services-sante/article-sante.asp?id_guerir=8687
http://www.jle.com/e-docs/00/04/42/56/article.phtml

Douleurs musculaires

Nous vieillissons tous, cela fait inéluctablement partie de la vie.
Même si nous tâchons de préserver notre santé et suivons les grands principes d’une alimentation saine, d’une activité physique soutenue ou d’un sommeil efficace, certaines douleurs parviennent tout de même à nous atteindre quel que soit notre état de santé général. Parmi elles, nous retrouvons inévitablement les douleurs musculaires..

Les muscles
Préalablement, il est pertinent de savoir que notre corps compte plus de 600 muscles, petits et grands, ayant chacun un rôle déterminé pour nous permettre de bouger et de garder notre équilibre. La complexité de cette structure musculaire crée donc des possibilités de douleurs variées et de natures différentes.

Douleurs musculairesLes douleurs musculaires concernent surtout les muscles du squelette, nommés « muscles striés » : la langue, les biceps, les abdos, les lombaires, etc. Ceux-ci sont sous notre contrôle volontaire, c’est-à-dire que nous décidons quand les solliciter pour faire bouger notre corps. Ils se distinguent donc des autres types de muscles, qui eux, tel l’estomac, fonctionnent de manière autonome, sans qu’il n’y ait une réelle intention de notre part.

La contraction des muscles est assurée par les fibres qui les constituent.
Les fibres rouges sont celles qui offrent de l’endurance au muscle, se développant notamment grâce aux sports comme le cyclisme ou la course.
Les autres fibres, appelées fibres blanches, servent à une contraction intense afin de déployer une force importante, bien que courte.
Par conséquent, on en déduit que les muscles peuvent se développer de manières différentes.

Avec l’âge
La majorité des seniors se plaignent de douleurs, contractures ou spasmes. Ceux-ci sont assez fréquents et surgissent de façon assez aléatoire.
L’avancée en âge s’accompagne évidemment d’une modification de notre corps, expliquant également les complications musculaires.
Dès trente ans, on constate une régression musculaire de 3 à 8% tous les dix ans. Ce phénomène s’accélère ensuite après la cinquantaine. Le rythme de cette diminution musculaire engendre donc l’affaiblissement des fibres qui conditionnant la force. Le résultat est par conséquent inévitable, les personnes âgées ont une force et une endurance musculaires plus faibles que durant leur jeunesse. Ce préjudice causé par la vieillesse leur provoque les douleurs musculaires. Toutefois, celles-ci peuvent également être le résultat d’autres conséquences toujours liées à l’affaiblissement musculaire. Celui-ci implique évidemment des gestes moins maîtrisés car moins soutenus et donc moins sûrs. Dans le même ordre d’idées, pour un même mouvement ou charge à soulever, le senior devra fournir un effort musculaire plus important et bien souvent disproportionné à ses capacités actuelles. Le corps étant également plus fragile, ces gestes compromettent alors les muscles sollicités inadéquatement et les douleurs se font ressentir ! Torticolis, contractures, crampes, les formes en sont nombreuses..

Médicalement, la diminution de la masse musculaire est nommée « sarcopénie ». Comme vu précédemment, ce syndrome gériatrique est directement imputable au processus de vieillissement. Néanmoins, cet inconvénient peut être accéléré par des facteurs pathologiques ou comportementaux.

Causes et solutions
Une grande partie des douleurs résultent de carences dans l’organisme provoquées par une alimentation insuffisante. Pour un senior, le premier traitement passe donc par sa nutrition. Il est nécessaire d’avoir une alimentation complète et équilibrée, tout en s’hydratant correctement. Le déficit est souvent difficile à diagnostiquer au premier abord. Il peut s’agir d’un manque en magnésium, en sodium ou en chlore. Également, il est évident que les carences en vitamines conditionnent elles aussi les douleurs musculaires. De plus, et qui n’améliore pas le bilan, les personnes âgées sont souvent affectées par des problèmes de santé les obligeant parfois à suivre un régime ou un traitement ayant des répercussions sur la santé musculaire.
N’oubliez pas que les compléments alimentaires s’avèrent souvent très utiles pour équilibrer le manque d’apports nutritionnels. Sous forme liquide ou à mâcher, ils sont riches en protéines, fibres, calcium et plein d’autres composants adaptés à l’alimentation de la personne âgée.

Autrement, les médecins constatent que les douleurs musculaires se localisent habituellement au niveau des jambes. Dans ce cas, il est souvent question d’une mauvaise irrigation sanguine des muscles. Les autres origines peuvent aussi en être nombreuses : diabète, déshydratation, troubles de la thyroïde, maladies rénales ou encore d’autres pathologies affectant les muscles.

Au-delà de l’alimentation ou d’anomalies de l’organisme, rappelez-vous bien que le corps a besoin d’exercer une activité physique pour être en bonne santé. Nous sommes tous créés avec cette nécessité. N’ayez crainte, une activité modérée suffit pour entretenir nos muscles, nul besoin de s’essouffler pour en tirer les bienfaits. Une simple marche ou séance de gymnastique permettra de lutter plus longtemps contre ces maux musculaires. Complémentairement, nous pouvons aussi vous conseiller les massages, à faire chez soi ou chez le kinésithérapeute. Ils sont agréables et n’ont que des avantages.

En outre, lorsque vous ne parvenez pas à détecter la source principale de douleurs chroniques, consulter un docteur qui pourra effectuer des prises de sang, radios ou autres tests utiles.

En conclusion
Gardons à l’esprit que la sarcopénie, à l’origine de la détérioration générale du capital musculaire du senior, augmente le risque de chutes, l’incapacité à réaliser des gestes du quotidien et amène une perte de l’autonomie. À ce titre, la sarcopénie est actuellement reconnue comme un facteur central conditionnant l’état de fragilité de la personne âgée.
Il est donc important et surtout opportun de se prémunir d’une bonne alimentation et d’un corps entretenu afin de lutter contre les douleurs musculaires survenant inévitablement à l’hiver de notre vie.

 

 

Lisez les principaux risques et complications de santé chez les personnes âgées :

 

 

Perte de dents – La santé dentaire des seniors

Maman, pourquoi mamie n’a plus toutes ses dents ?
– C’est normal chérie. Mamie est âgée et en vieillissant on perd ses dents. »

Cette explication paraissait tout à fait naturelle autrefois, lorsque l’on considérait encore que la perte de ses dents faisait partie des affres de la vieillesse. Pourtant, cette vraisemblable fatalité n’est rien d’autre qu’une fausse idée.  La perte des dents adultes ne peut être le résultat du vieillissement naturel de la personne. Il résulte plutôt d’une dégradation due à un mauvais entretien, à des accidents ou maladies parodontales. La chute des dents accompagne donc le vieillissement des personnes mais n’en est pas une conséquence directe.

Que sont les maladies parodontales ?
Le parodonte est l’ensemble des tissus nécessaires au soutien des dents. Ainsi, on y retrouve la gencive, les éléments nerveux, les vaisseaux sanguins, le cément de la racine dentaire, l’os alvéolaire des deux mâchoires (supérieure et inférieure) et le ligament alvéolo-dentaire. Lorsque ces tissus de soutien sont endommagés, on parle de maladie parodontale. Vous l’aurez donc compris, la chute des dents n’est autre que la conséquence d’une absence de traitement à cette maladie.
Remarque, on peut y distinguer deux catégories différentes : lorsque la maladie se limite à une inflammation de la gencive, il s’agit d’une « gingivite », tandis que lorsque l’inflammation touche l’ensemble du parodonte, on parlera de « parodontite ». Cette dernière entraine la destruction de l’os autour des dents qui deviendront alors plus mobiles, et ce jusqu’à leur chute.

Sante dentaire perte de dentsLes risques liés aux personnes âgées
Pourquoi les seniors sont-ils davantage touchés par la perte de dents ? À vrai dire, l’explication est assez simple. À mesure que notre corps vieillit, les défenses immunitaires s’affaiblissent et les risques de contracter une maladie augmentent. Les bouche est également sous cette menace au même titre que l’ensemble du corps.
Lorsque les personnes âgées ont des dents manquantes, elles perdent alors leur capacité de mastication, ce qui entraine des risques importants de malnutrition. Être incapable de mâcher correctement sa nourriture devient très vite un handicap pénible à surmonter chaque jour. La corrélation est donc logique entre une mauvaise qualité de nutrition et la santé dentaire. De plus, le problème de malnutrition n’est pas un sujet à négliger : il affaiblit le système immunitaire du senior, ralentit le temps de cicatrisation, induit de nombreuses pathologies ayant des conséquences psychiques, hormonales ou cardiovasculaires. Le corollaire d’une dentition dégradée est donc un danger pour la santé générale de la personne. Il est par conséquent très important de maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire.
En outre, la perte des dents peut dépasser les problèmes de santé pour toucher la qualité de vie et l’estime de soi. S’emparent alors de la personne des difficultés pour parler, pour mastiquer la nourriture, des douleurs à la mâchoire qui devient de plus en plus rigide, la perte de l’envie de sourire, la dégradation des autres dents trop sollicitées qui remettront en cause l’équilibre de la dentition et conduira à la perte d’autres dents.

Causes
Les facteurs qui favorisent le risque de maladies parodontales sont assez nombreux. Il est donc fort utile de comprendre les causes pour mieux prévenir les problèmes éventuels.

  • Mauvaise hygiène bucco-dentaire. Pour lutter contre la chute des dents, la première défense consiste à se brosser rigoureusement les dents et à consulter son dentiste lorsqu’un détartrage semble nécessaire. Autrement, la plaque dentaire s’installe, les caries apparaissent et les gencives souffrent. Le parodonte sera alors très vite menacé.
  • Mauvaise nutrition et mauvaises habitudes. Les parodontites sont favorisées par les aliments contenant beaucoup de sucre, de glucides et d’acides. Ces trois facteurs sont très nuisibles aux dents et aux gencives. Prêtez également une attention particulière à vos habitudes de vie, les parodontites étant plus fréquentes chez les fumeurs et les diabétiques. De plus, rappelons à nouveau qu’une dénutrition, voire une nutrition insuffisante, diminue les défenses immunitaires nécessaires à la bonne santé buccale.
  • Faible sollicitation des soins dentaires. La première cause de ce constat est certainement l’aversion ou la peur du dentiste. Une consultation est souvent désagréable et freine un bon nombre de personnes. Nombreux sont ceux qui préfèrent attendre que le problème s’aggrave avant de consulter son dentiste, ce qui finalement n’est certainement pas un choix judicieux. Beaucoup de gens supposent également que les soins dentaires sont très chers. Il est vrai qu’ils le sont parfois, mais nous rappelons qu’il existe des traitements alternatifs moins coûteux. Quoi qu’il en soit, la prévention est toujours moins chère que la guérison. Il est impératif de consulter un professionnel et de soigner son problème avant qu’il évolue et conduise à la perte de ses dents !

Solutions
Bien que la prévention reste la meilleure solution, il existe de nos jours de nombreuses méthodes efficaces pour remplacer les dents perdues et se prévaloir alors d’une bonne santé dentaire. En cas de dent manquante, il est fortement conseillé de s’entretenir au plus vite avec son dentiste pour trouver la solution adéquate. Attendre ne pourra évidemment que favoriser les risques susmentionnés. Généralement, les trois solutions les plus fréquentes sont l’implant dentaire, le pont fixe et la prothèse partielle ou complète.

Conclusions
Au final, retenez donc que le vieillissement ne justifie pas une perte de dents. Certes, l’âge affaiblit le système immunitaire mais la personne âgée doit surtout tâcher de surveiller son hygiène bucco-dentaire. Celle-ci est primordiale pour maintenir ses dents saines et éviter leur chute. Autrement, la capacité de bien se nourrir sera compromise, la santé générale menacée et les relations avec les autres personnes diminuées. Cet handicap pourra accélérer la perte d’autonomie du senior, rendant alors les soins dentaires plus compliqués. Ce cercle vicieux impose qu’on y remédie dès le départ. Prenez donc bien soin de vos dents qui conditionnent plus que jamais votre bonne santé!

 

Sources:
http://www.studiodentaire.com/articles/fr/causes-consequences-perte-de-dents.phphttp://www.santecom.qc.ca/BibliothequeVirtuelle/Monteregie/2893422489.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9ment

La maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une pathologie chronique neurodégénérative affectant le système nerveux central. Elle est causée par une disparition progressive et irréversible de neurones dopaminergiques essentiels pour le fonctionnement de notre cerveau. En conséquence, cette anomalie de la structure cérébrale provoque d’importantes complications motrices.

Les statistiques recensent en 2013 plus de 6 millions de personnes à travers le monde atteintes par la maladie de Parkinson, dont 1,2 millions en Europe. C’est l’Asie qui reste le continent le moins affecté par cette pathologie. À l’échelle mondiale, on la diagnostique chaque année chez plus de 300 000 patients.
Au niveau des âges, les troubles liés au Parkinson surviennent généralement entre 50 à 70 ans. On estime qu’une personne sur cent en serait atteinte à 65 ans et ce pourcentage est doublé au-delà de 70 ans.

Explication

Le célèbre neurotransmetteur « dopamine » parkinson smart lifetime dopamine neurotransmetteursest un messager chimique produit par le système nerveux central. Cette molécule permet de transmettre les informations d’un neurone à un autre. Elle est responsable de la maitrise du mouvement et est également impliquée dans les émotions comme le plaisir. À vrai dire, c’est la dopamine qui influence notre comportement ainsi qu’un grand nombre de fonctions de notre corps. Sachant cela, nous pouvons en déduire que si certaines zones du cerveau pâtissent d’un déficit en dopamine, la personne souffrante perd une part du contrôle de ses mouvements, faisant progressivement place à des difficultés de coordination, tremblements ou gestes rigides.

Origine

L’origine de la perte progressive de neurones caractérisant la maladie de Parkinson reste encore inconnue. Selon le consensus actuel, les scientifiques estiment qu’un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux interviennent, bien que leur implication soit difficilement évaluée. La dégénérescence neuronale peut donc être le résultat de facteurs transmis par héritage génétique ou se développer suite à une exposition prolongée à des éléments toxiques comme les polluants chimiques, pesticides ou drogues fortes (héroïne). Toutefois, l’hérédité serait une cause prédominante lorsque la maladie survient avant la cinquantaine.
À l’opposé, on ajoutera qu’il existe des facteurs qui combattent les effets de cette maladie, à l’instar des antioxydants, vitamine B6 ou encore le café. Cependant, leurs bienfaits sont faiblement démontrés.

Symptômes

Les symptômes de cette maladie sont généralement assez connus. Le plus célèbre d’entre eux est le tremblement, qui commence souvent par un doigt pour gagner ensuite tout le bras et finalement les autres membres du corps. Très fréquente également, la raideur des articulations débute habituellement dans les jambes et dans le cou, pouvant parfois éveiller une sensation douloureuse.
Par ailleurs, la personne atteinte par la maladie de Parkinson remarque encore une lenteur de mouvement de plus en plus marquée, provoquant avec le temps une régression de ses capacités motrices jusqu’à l’immobilité quasi-totale. Il s’ajoute à cela de citer les troubles de l’équilibre et de la coordination, affectant la stabilité posturale et amenant des risques de chute. En outre, on constate que ces symptômes habituels sont parfois accompagnés d’autres symptômes, cognitifs cette fois-ci, plus rares et moins notoires, tels les dépressions, psychoses ou démences.

Lors des premières manifestations, ces symptômes encore légers peuvent être confondus avec le vieillissement naturel de la personne et n’éveillent donc pas toujours les soupçons. Le diagnostic devient plus indéniable lorsque leurs effets s’aggravent et que l’on constate chroniquement des troubles moteurs plus importants. À ce moment-là, l’évolution de la pathologie a malheureusement déjà avancé en silence depuis plusieurs années.

À mesure que la maladie de Parkinson progresse, ses conséquences deviennent de plus en plus invalidantes pour la personne âgée. Elles rendent alors un tas de mouvements habituels compliqués et éprouvants, comme s’habiller, cuisiner, manger, conduire, écrire, tenir immobile un livre dans ses mains ou encore décorer le sapin de Noël ! Ces exemples de la vie courante ternissent profondément l’autonomie et la qualité de vie du senior.

Traitements

De nos jours, les chercheurs n’ont toujours pas trouvé le remède pour soigner les causes directes afin de guérir la maladie de Parkinson. On arrive seulement à soigner ses conséquences en diminuant les symptômes et en ralentissant assez efficacement sa progression.
Actuellement, les traitements médicaux disponibles consistent à donner de la dopamine aux patients pour compenser leur déficit. Celui-ci est engendré par la dégénérescence des neurones dopaminergiques censés produire la dopamine nécessaire au fonctionnement convenable du cerveau. Au désespoir des patients, ces traitements n’ont qu’un effet transitoire et les médecins constatent une accoutumance. Remarque, les traitements ne doivent pas être seulement médicamenteux. Il est important d’y associer les bienfaits de la kinésithérapie, de l’ergothérapie, voire même de la logopédie pour corriger les difficultés de maintien, d’équilibre et de déglutition.

La maladie de ParkinsonOn ajoutera tout de même qu’un nouveau modèle d’étude est mis en œuvre, s’appuyant sur la manipulation de cellules souches. Le défi est de reprogrammer génétiquement les cellules contenant tout le patrimoine génétique pour ensuite générer des neurones dopaminergiques afin de comprendre les anomalies moléculaires à l’origine de la maladie de Parkinson.

 

 

Lisez les principaux risques et complications de santé chez les personnes âgées :

 

Sources :
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Probleme/Fiche.aspx?doc=maladie_parkinson_pm
http://www.medtronic.be/fr/votre-sante/maladie-parkinson/index.htm
http://www.saintluc.be/actualites/newsletters/064/index.php

Altération de l’odorat des personnes âgées

Existe-t-il une corrélation entre l’âge et la perte de l’odorat ?
Celle-ci est médicalement appelée « anosmie » et se définit par une perte de la sensibilité aux odeurs. Quelquefois, cette diminution sensorielle ne touche que certaines odeurs et ses effets se confondent avec une perturbation des gouts, même si celui-ci correspond à des mécanismes différents.

Comme tous nos sens, l’odorat n’échappe pas au vieillissement. Sa dégénération commence à s’intensifier entre 65 et 70 ans pour finalement aboutir à une diminution olfactive plus conséquente vers 80 ans. Alliée à une perception affaiblie du gout, cette perte progressive de l’odorat participe elle aussi à la diminution de l’appétit des seniors. On réalise souvent trop tard que les saveurs olfactives agrémentent la vie quotidienne bien plus que nous le pensions et leur absence est rapidement affligeante et peut mener à la dépression.

Plus de la moitié des cas de perte de riechenl’odorat sont liés à une maladie de la muqueuse nasale ou des sinus. Le plus souvent, on retrouve les sinusites, rhumes, rhinites, ou polyposes. D’autres facteurs dégénérescents peuvent être l’excès de tabac, une intoxication, une infection virale, les troubles neurodégénératifs ou un traumatisme crânien. Ces trois derniers impliquent un risque de perte d’odorat prolongée, voire davantage irréversible.

Qu’elle soit totale ou partielle, l’altération olfactive représente évidemment une épreuve pour toutes les personnes qui en vivent l’expérience. Imaginez ne plus être capable de sentir l’odeur des aliments, celle du café fraichement moulu, l’harmonie envoutante d’un parfum, d’un grand cru français ou tout simplement celle de votre fleur préférée ! Ce handicap constitue d’ailleurs même un danger au quotidien lorsque la personne concernée se trouve dans l’impossibilité de sentir les aliments périmés, la fumée provoquée par un début d’incendie ou encore une fuite de gaz. Heureusement, il est toutefois possible de retrouver les facultés perdues grâce aux traitements existants bien que rarement exploités. Les patients hésitent souvent à s’en plaindre en sont initialement convaincus à tort que les effets ne sont pas réversibles.

Lorsqu’une récupération est possible, le processus peut prendre quelques semaines à plusieurs mois. La personne doit donc être patiente et poursuivre correctement l’entrainement de son odorat. Vous pouvez faire celui-ci seul, au quotidien, en vous exposant régulièrement à une odeur pour solliciter votre mémoire olfactive. Dès que vous en avez l’occasion, profitez-en pour entrer dans tous les lieux riches en odeurs à l’instar des parfumeries, restaurants exotiques, fromageries, boutiques de thé,… ou testez simplement des sources odorantes familières comme la menthe, les épices de cuisine, vos aliments, plantes ou tout ce qui vous donne envie. En stimulant le cerveau, ces exercices simples et à pratiquer sans modération sont le meilleur moyen pour récupérer son odorat.

 

Compréhension des différentes altérations sensorielles :

 

Source :
http://www.notretemps.com/sante/perte-dodorat-causes-remedes,i5193/7