Brûlures d’estomac ou reflux gastro-œsophagien (RGO)

Cette affectation très courante est responsable de régurgitations acides. Le contenu de l’estomac remonte dans l’œsophage après un repas ou en position allongée. Ces remontées acides sont très désagréables, provoquant alors des brûlures d’estomac et laissant un gout amer dans la bouche.

Brûlures d'estomacOn estime qu’en France une personne sur trois subit régulièrement les désagréments de reflux gastro-œsophagien. Pourtant, cette maladie reste méconnue du grand public et par conséquent mal soignée alors qu’on dispose de traitements efficaces. La raison est que les symptômes du reflux gastrique sont davantage attribués à des troubles digestifs généraux. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a longtemps considéré que les brûlures d’estomac résultent de raisons anodines comme une nourriture trop épicée, un mode de vie stressant ou des excès alimentaires. Or, de nos jours nous savons que l’origine est…neurologique ! Difficile de deviner que les reflux gastriques proviennent d’un dysfonctionnement dans l’activation musculaire du sphincter inférieur de l’œsophage. C’est un mécanisme très simple faisant office de « valve » entre l’estomac et l’œsophage. Lorsqu’il fonctionne normalement, le sphincter s’ouvre afin de laisser descendre les aliments dans l’estomac, puis se referme pour éviter que ce contenu ne remonte dans la gorge. En conséquent, le reflux gastro-œsophagien n’est pas un trouble de l’estomac lié aux habitudes alimentaires mais une maladie en-soi.

Lorsqu’il devient trop fréquent ou suffisamment gênant pour provoquer des lésions, il est conseillé de consulter un médecin qui saura vous recommander un traitement efficace et adapté. Diverses prises en charge existent pour soulager les symptômes et permettre de retrouver une qualité de vie normale tout en évitant les éventuelles complications ultérieures.

Remarque, bien que l’origine de cette pathologie soit neurologique, cela n’empêche pas les autres éléments d’influencer et d’aggraver les symptômes. On y retrouve l’âge (personnes de plus de 50 ans), l’obésité, le tabagisme, les aliments acides, trop gras ou épicés, certains médicaments ou encore l’asthme.

 

Semaine des seniors du 22 au 27 avril

Du mardi 22 avril au dimanche 27 avril, les seniors de Belgique seront mis à l’honneur par les commerçants du Brabant Wallon.

Toute une série de réductions, de menus adaptés et autres avantages seront offerts aux personnes âgées de 60 ans et plus par les commerçants locaux de huit communes situées dans le Brabant Wallon en Belgique.

  • Waterloo
  • Braine-l’Alleud
  • Perwez
  • La Hulpe
  • Jodoigne
  • Tubize
  • Chaumont-Gistoux
  • Rixensart

Une première dans le Brabant Wallon !
L’initiative appartient à l’UCM Brabant Wallon qui souhaite combler deux objectifs à la fois.
D’une part, le souhait de soutenir les commerçants de proximité, toujours prêts à offrir un service de qualité accompagné d’une attention personnalisée pour leur clientèle.
D’autre part, étant donné que les seniors représentent une clientèle fidèle faisant preuve de confiance envers ces commerçants locaux, il semble important de manifester de la reconnaissance envers eux en les mettant à l’honneur pendant toute une semaine. Cette semaine représente également l’occasion de tisser des liens encore plus solides !

Pour connaitre la liste de tous les commerçants participants : Article de l’Avenir.

commerçants seniors

Tremblements : tout savoir !

N’avez-vous pas tous en tête le souvenir de voir une personne âgée porter lentement une tasse vacillante jusqu’aux lèvres espérant ne pas renverser le café et finalement la déposer sur la table avec un geste bien vigilant. Ou encore, avez-vous peut-être reçu une carte postale et vous constatez que l’écriture est légèrement saccadée. Pourtant, cela ne vous étonne pas particulièrement. À vrai dire, vous en connaissez la cause, assez commune d’ailleurs, qui n’est autre que le tremblement des mains.

Or, sauriez-vous expliquer l’origine de cette affectation ?
Les tremblements se définissent par des mouvements rythmiques et involontaires, généralement de faible oscillation, touchant une partie ou l’ensemble du corps. Ils sont inconfortables car la personne affectée ne peut les maîtriser et gêne aux opérations quotidiennes.
Lorsque l’âge augmente, le tremblement est alors fréquemment rencontré. Pourtant, ses caractéristiques et ses causes peuvent en être bien différentes d’une personne à l’autre. Cela va donc influer sur son évolution éventuelle et sur les traitements à mettre en place. En effet, ceux-ci existent et les essayer en vaut parfois la peine.
Sachez qu’il existe trois grandes familles de tremblements.

tremblementsLe tremblement essentiel
Celui-ci est le plus fréquent. Pas vraiment grave mais néanmoins assez gênant au quotidien. Il intervient pendant le mouvement et disparait au repos, contrairement au tremblement parkinsonien. Le tremblement essentiel entrave les gestes intentionnels, le plus souvent, au niveau des mains. L’écriture, la couture et d’autres actions de la vie courante deviennent compliquées. Les émotions ou l’effort physique l’intensifient. Son évolution est lentement progressive mais n’entraine pas de handicap réel.
Vous pouvez le repérer par un test simple : tendez les bras en avant, paume vers le bas, doigts écartés, ensuite relâchez. Pointez vos deux index l’un en face de l’autre sans les toucher. Si vous constatez un tremblement léger, cela veut dire que le tremblement essentiel s’est manifesté.
Il est actuellement prouvé qu’il se transmet par gènes, son hérédité est donc le premier facteur responsable.

Le tremblement parkinsonien
Comme son nom le suggère, ce tremblement induit comme origine la maladie de Parkinson. Il implique donc des signes neurologiques. À l’inverse du cas précédent, ce tremblement intervient au maximum pendant le repos musculaire et diminue ou s’estompe lors de la contraction volontaire. Il disparait toutefois pendant le sommeil. Voici un exemple de la manière dont il peut se répercuter : les mains de la personne tremblent lorsqu’elles sont posées sur la table mais aucune gêne n’apparait si elle doit écrire sans oscillations ou porter une cuillère pleine à la bouche. Par conséquent, cette forme de tremblements est moins contraignante pour réaliser les gestes fins du quotidien. Le tremblement parkinsonien touche traditionnellement l’extrémité des membres. Il est toutefois plus régulier et plus lent que le tremblement essentiel.

Les autres formes de tremblements
On ne pense jamais suffisamment aux effets indésirables des traitements médicamenteux. Raison d’autant plus notable que les seniors y sont particulièrement exposés. L’apparition ou l’aggravation de tremblements peuvent donc s’expliquer par la prise d’antidépresseurs, corticoïdes, intoxications, traitements pour le cœur ou encore même l’abus de café.

Solutions
Si vous constatez des tremblements chroniques, vous pouvez consulter votre médecin qui saura vous suggérer un examen adéquat. Les réponses seront évidemment différentes selon les types de tremblements. Parfois, les traitements sont efficaces, d’autres fois moins. Nous sommes toutefois d’avis qu’il est judicieux de connaitre les caractéristiques impliquées par le type de tremblement dont on souffre. C’est finalement une erreur préjudiciable que de se satisfaire de la conclusion évasive que rien ne peut y être fait. Le vieillissement naturel n’est pas une raison pour ne pas y chercher des solutions. Un médecin pourra toujours diagnostiquer votre état de santé pour trouver comment prévenir ou améliorer votre qualité de vie.
Sources :
http://sante-guerir.notrefamille.com/v2/services-sante/article-sante.asp?id_guerir=8687
http://www.jle.com/e-docs/00/04/42/56/article.phtml

Douleurs musculaires

Nous vieillissons tous, cela fait inéluctablement partie de la vie.
Même si nous tâchons de préserver notre santé et suivons les grands principes d’une alimentation saine, d’une activité physique soutenue ou d’un sommeil efficace, certaines douleurs parviennent tout de même à nous atteindre quel que soit notre état de santé général. Parmi elles, nous retrouvons inévitablement les douleurs musculaires..

Les muscles
Préalablement, il est pertinent de savoir que notre corps compte plus de 600 muscles, petits et grands, ayant chacun un rôle déterminé pour nous permettre de bouger et de garder notre équilibre. La complexité de cette structure musculaire crée donc des possibilités de douleurs variées et de natures différentes.

Douleurs musculairesLes douleurs musculaires concernent surtout les muscles du squelette, nommés « muscles striés » : la langue, les biceps, les abdos, les lombaires, etc. Ceux-ci sont sous notre contrôle volontaire, c’est-à-dire que nous décidons quand les solliciter pour faire bouger notre corps. Ils se distinguent donc des autres types de muscles, qui eux, tel l’estomac, fonctionnent de manière autonome, sans qu’il n’y ait une réelle intention de notre part.

La contraction des muscles est assurée par les fibres qui les constituent.
Les fibres rouges sont celles qui offrent de l’endurance au muscle, se développant notamment grâce aux sports comme le cyclisme ou la course.
Les autres fibres, appelées fibres blanches, servent à une contraction intense afin de déployer une force importante, bien que courte.
Par conséquent, on en déduit que les muscles peuvent se développer de manières différentes.

Avec l’âge
La majorité des seniors se plaignent de douleurs, contractures ou spasmes. Ceux-ci sont assez fréquents et surgissent de façon assez aléatoire.
L’avancée en âge s’accompagne évidemment d’une modification de notre corps, expliquant également les complications musculaires.
Dès trente ans, on constate une régression musculaire de 3 à 8% tous les dix ans. Ce phénomène s’accélère ensuite après la cinquantaine. Le rythme de cette diminution musculaire engendre donc l’affaiblissement des fibres qui conditionnant la force. Le résultat est par conséquent inévitable, les personnes âgées ont une force et une endurance musculaires plus faibles que durant leur jeunesse. Ce préjudice causé par la vieillesse leur provoque les douleurs musculaires. Toutefois, celles-ci peuvent également être le résultat d’autres conséquences toujours liées à l’affaiblissement musculaire. Celui-ci implique évidemment des gestes moins maîtrisés car moins soutenus et donc moins sûrs. Dans le même ordre d’idées, pour un même mouvement ou charge à soulever, le senior devra fournir un effort musculaire plus important et bien souvent disproportionné à ses capacités actuelles. Le corps étant également plus fragile, ces gestes compromettent alors les muscles sollicités inadéquatement et les douleurs se font ressentir ! Torticolis, contractures, crampes, les formes en sont nombreuses..

Médicalement, la diminution de la masse musculaire est nommée « sarcopénie ». Comme vu précédemment, ce syndrome gériatrique est directement imputable au processus de vieillissement. Néanmoins, cet inconvénient peut être accéléré par des facteurs pathologiques ou comportementaux.

Causes et solutions
Une grande partie des douleurs résultent de carences dans l’organisme provoquées par une alimentation insuffisante. Pour un senior, le premier traitement passe donc par sa nutrition. Il est nécessaire d’avoir une alimentation complète et équilibrée, tout en s’hydratant correctement. Le déficit est souvent difficile à diagnostiquer au premier abord. Il peut s’agir d’un manque en magnésium, en sodium ou en chlore. Également, il est évident que les carences en vitamines conditionnent elles aussi les douleurs musculaires. De plus, et qui n’améliore pas le bilan, les personnes âgées sont souvent affectées par des problèmes de santé les obligeant parfois à suivre un régime ou un traitement ayant des répercussions sur la santé musculaire.
N’oubliez pas que les compléments alimentaires s’avèrent souvent très utiles pour équilibrer le manque d’apports nutritionnels. Sous forme liquide ou à mâcher, ils sont riches en protéines, fibres, calcium et plein d’autres composants adaptés à l’alimentation de la personne âgée.

Autrement, les médecins constatent que les douleurs musculaires se localisent habituellement au niveau des jambes. Dans ce cas, il est souvent question d’une mauvaise irrigation sanguine des muscles. Les autres origines peuvent aussi en être nombreuses : diabète, déshydratation, troubles de la thyroïde, maladies rénales ou encore d’autres pathologies affectant les muscles.

Au-delà de l’alimentation ou d’anomalies de l’organisme, rappelez-vous bien que le corps a besoin d’exercer une activité physique pour être en bonne santé. Nous sommes tous créés avec cette nécessité. N’ayez crainte, une activité modérée suffit pour entretenir nos muscles, nul besoin de s’essouffler pour en tirer les bienfaits. Une simple marche ou séance de gymnastique permettra de lutter plus longtemps contre ces maux musculaires. Complémentairement, nous pouvons aussi vous conseiller les massages, à faire chez soi ou chez le kinésithérapeute. Ils sont agréables et n’ont que des avantages.

En outre, lorsque vous ne parvenez pas à détecter la source principale de douleurs chroniques, consulter un docteur qui pourra effectuer des prises de sang, radios ou autres tests utiles.

En conclusion
Gardons à l’esprit que la sarcopénie, à l’origine de la détérioration générale du capital musculaire du senior, augmente le risque de chutes, l’incapacité à réaliser des gestes du quotidien et amène une perte de l’autonomie. À ce titre, la sarcopénie est actuellement reconnue comme un facteur central conditionnant l’état de fragilité de la personne âgée.
Il est donc important et surtout opportun de se prémunir d’une bonne alimentation et d’un corps entretenu afin de lutter contre les douleurs musculaires survenant inévitablement à l’hiver de notre vie.

 

 

Lisez les principaux risques et complications de santé chez les personnes âgées :

 

 

L’apnée du sommeil

Pour terminer le dossier consacré au sommeil des personnes âgées, nous allons mettre en lumière un trouble plutôt fréquent et non-négligeable appelé « apnée du sommeil ». Comme son nom l’indique, ce danger pour la santé se manifeste par des interruptions involontaires et totales de la respiration durant le sommeil.

L’apnée du sommeil survient généralement chez les personnes âgées, en surpoids ou dont le ronflement important est chronique. À vrai dire, tout le monde fait des pauses respiratoires durant son sommeil, sauf que celles-ci sont brèves et légères. Par définition, l’apnée du sommeil implique des pauses de la respiration dépassant les 10 secondes, pouvant même s’étaler au-delà des 30 secondes, et se produisant plusieurs fois durant la nuit. Les médecins considèrent que le syndrome des apnées nocturnes est problématique lorsque la personne comptabilise plus de 5 interruptions de 10 secondes par heure.

Que se passe-t-il ?apnée du sommeil
Dans la plupart des cas, ce phénomène est provoqué par un relâchement de la langue et des muscles de la gorge bloquant alors le passage de l’air nécessaire à la respiration. Lorsque l’air circule avec difficulté, les ronflements commencent et deviennent progressivement de plus en plus importants jusqu’à l’obstruction totale du système respiratoire. Les parois de la gorge se collent et la respiration est alors arrêtée. Soyez donc avertis par les ronflements qui induisent le risque d’apnées nocturnes. La respiration reprend après plusieurs secondes grâce aux micro-éveils qui surviennent inconsciemment. Lors de ces micro-éveils, les muscles du pharynx se contractent et permettent à l’air de circuler à nouveau.

Quelles en sont les causes ?
Les personnes âgées sont davantage sujettes aux apnées du sommeil car leurs muscles ne sont plus aussi efficaces qu’autrefois pour éviter le relâchement excessif du pharynx. De plus, les personnes souffrant d’obésité sont fortement concernées par ce risque vu que l’excès de graisse au niveau du cou restreint la largeur des voies respiratoires. Parmi les autres facteurs aggravants, nous pouvons encore citer le tabagisme, les maladies ou anomalies physiques telles les amygdales volumineuses ou encore le sexe de la personne, les hommes étant plus touchés par les apnées du sommeil que les femmes.

Quelles en sont les conséquences ?
Ces apnées altèrent le sommeil et provoquent des micro-éveils dont la personne n’est pas consciente. Le sommeil étant moins réparateur, la qualité de vie est alors ternie par des maux de tête matinaux, par des fatigues chroniques au cours de la journée ou encore par une humeur irritable. De plus, on constate également une diminution de la libido, des difficultés pour se concentrer et de légères pertes de la mémoire. Ces éléments amènent parfois aux syndromes de la dépression. En outre, si l’apnée du sommeil n’est pas traitée, elle peut entrainer à terme des modifications du rythme cardiaque et des poussées d’hypertension artérielle ayant des répercussions sur la période d’éveil. Il y a donc un risque accru de maladies cardiovasculaires car les apnées fatiguent le cœur. Cela est d’autant plus vrai si l’on y associe d’autres facteurs comme la sédentarité, l’obésité, le tabagisme ou le cholestérol élevé. De plus, chaque pause respiratoire engendre un déficit d’oxygénation du cerveau pouvant provoquer des lésions aux centres cérébraux régissant la respiration. Remarque, on observe que le syndrome d’apnées du sommeil augmente également la fréquence des accidents au volant. Le manque d’énergie provoque des somnolences diurnes et le conducteur risque de s’endormir au volant sans s’en apercevoir. Les personnes concernées doivent donc éviter de relâcher leur  attention lors de la conduite sur l’autoroute ou autres longs trajets.

Que faire ?
Face à ce phénomène, les personnes suspicieuses peuvent se tourner vers un médecin spécialiste du sommeil. Des examens complets permettront alors de diagnostiquer les origines de l’apnée du sommeil. Il faudra ensuite suivre un traitement adapté à la cause identifiée. Les traitements sont nombreux, allant de la chirurgie jusqu’au dispositif dentaire servant à élargir les voies de respiration, en passant par la technique de ventilation spontanée en pression positive continue. Toutefois, il est évidemment toujours bénéfique de perdre du poids pour les personnes obèses et de diminuer la consommation de tabac.
Dormir est l’une des occupations les plus importantes de notre existence. La négliger signifierait se négliger soi-même et nuire à notre temps d’éveil. Trouver un sommeil confortable permet de bien s’épanouir dans ses rêves et de se sentir en pleine forme toute la journée.

 

Pour prendre soin de vous, pensez également à consulter :

 

Source :
http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-en-finir-avec-l-apnee-du-sommeil-293.asp?1=1
http://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/syndrome-dapnees-sommeil/quest-ce-que-cest

Le sommeil des personnes âgées

Pour certains, le sommeil représente une formalité contraignante à laquelle le corps oblige. Pour d’autres, un plaisir gratuit agrémenté d’onirisme et de repos apaisant. Pourquoi le sommeil influence-t-il d’une manière si troublante la qualité de vie des personnes âgées ?

Partons premièrement sur une base unanime, un bien-fondé parmi tous les spécialistes : le sommeil est une fonction physiologique indispensable pour l’équilibre de l’organisme. Il représente une clé essentielle pour bien vivre et bien vieillir ! Les liens entre longévité et sommeil sont de plus en plus reconnus par les scientifiques.

À présent, intéressons-nous plus particulièrement au sommeil des seniors

Au fil du temps, les paramètres du sommeil se modifient. Ses cycles et sa qualité sont perturbés à cause des changements qui s’opèrent dans l’organisme de la personne âgée.
Ainsi, le sommeil des seniors survient à une heure moins tardive qu’auparavant. Cela les amène à se coucher plus tôt, ce qui implique un réveil plus précoce, souvent bien avant l’aube. Le décalage d’heures ne signifie pas un sommeil plus court mais leur crée toutefois la sensation de n’avoir pas dormi suffisamment. Ce phénomène est souvent confondu avec les insomnies. En complément, apparait également l’envie de s’adonner à une sieste au cours de l’après-midi. Les siestes ont un effet néfaste sur le sommeil de nuit qui est dès lors perturbé. De plus, la durée et la qualité du sommeil sont affectées par des éveils nocturnes plus fréquents, habituellement provoqués par le besoin d’aller aux toilettes. De plus, les seniors mettent plus de temps à s’endormir.

sommeil des personnes âgéesPrincipales causes

D’une manière globale, le sommeil devient moins efficace en raisin du vieillissement qui affecte nos fonctions biologiques. Cette influence fragilise premièrement notre horloge interne chargée de l’alternance entre veille et sommeil. C’est pourquoi de nombreuses personnes âgées éprouvent souvent des difficultés à s’endormir. Cependant, la désynchronisation de ce rythme n’est pas le seul facteur responsable de la qualité du sommeil des seniors. On observe que le temps passé au lit à dormir diminue par rapport à celui éveillé. En outre, le sommeil profond est également réduit, ce qui amène les risques de se réveiller régulièrement durant la nuit. Nous pouvons ajouter à cela que d’autres causes altèrent le sommeil des personnes âgées, telles les douleurs chroniques, les maladies, les problèmes respiratoires, les effets secondaires de certains médicaments ou encore l’anxiété amenée, entre autres, par l’appauvrissement des relations sociales ou par la sédentarité. La combinaison néfaste de toutes ces causes provoque naturellement des insomnies et autres troubles du sommeil.

Le sommeil des seniors obéit donc à de nouvelles exigences qui conditionnent sa qualité. Dans un prochain article, nous présenterons les conseils à suivre pour obtenir un sommeil apaisant, optimisé et adapté aux habitudes de vie des personnes âgées.

 

Sources :
http://www.solutions-mysommeil.com/le-sommeil-selon-les-ages.html
http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/sommeil/generalites-sur-sommeil/chez-seniors
http://sante.lefigaro.fr/sante/seniors/sommeil-vieillissement/modifications-sommeil-avec-lage

 

Altération de l’odorat des personnes âgées

Existe-t-il une corrélation entre l’âge et la perte de l’odorat ?
Celle-ci est médicalement appelée « anosmie » et se définit par une perte de la sensibilité aux odeurs. Quelquefois, cette diminution sensorielle ne touche que certaines odeurs et ses effets se confondent avec une perturbation des gouts, même si celui-ci correspond à des mécanismes différents.

Comme tous nos sens, l’odorat n’échappe pas au vieillissement. Sa dégénération commence à s’intensifier entre 65 et 70 ans pour finalement aboutir à une diminution olfactive plus conséquente vers 80 ans. Alliée à une perception affaiblie du gout, cette perte progressive de l’odorat participe elle aussi à la diminution de l’appétit des seniors. On réalise souvent trop tard que les saveurs olfactives agrémentent la vie quotidienne bien plus que nous le pensions et leur absence est rapidement affligeante et peut mener à la dépression.

Plus de la moitié des cas de perte de riechenl’odorat sont liés à une maladie de la muqueuse nasale ou des sinus. Le plus souvent, on retrouve les sinusites, rhumes, rhinites, ou polyposes. D’autres facteurs dégénérescents peuvent être l’excès de tabac, une intoxication, une infection virale, les troubles neurodégénératifs ou un traumatisme crânien. Ces trois derniers impliquent un risque de perte d’odorat prolongée, voire davantage irréversible.

Qu’elle soit totale ou partielle, l’altération olfactive représente évidemment une épreuve pour toutes les personnes qui en vivent l’expérience. Imaginez ne plus être capable de sentir l’odeur des aliments, celle du café fraichement moulu, l’harmonie envoutante d’un parfum, d’un grand cru français ou tout simplement celle de votre fleur préférée ! Ce handicap constitue d’ailleurs même un danger au quotidien lorsque la personne concernée se trouve dans l’impossibilité de sentir les aliments périmés, la fumée provoquée par un début d’incendie ou encore une fuite de gaz. Heureusement, il est toutefois possible de retrouver les facultés perdues grâce aux traitements existants bien que rarement exploités. Les patients hésitent souvent à s’en plaindre en sont initialement convaincus à tort que les effets ne sont pas réversibles.

Lorsqu’une récupération est possible, le processus peut prendre quelques semaines à plusieurs mois. La personne doit donc être patiente et poursuivre correctement l’entrainement de son odorat. Vous pouvez faire celui-ci seul, au quotidien, en vous exposant régulièrement à une odeur pour solliciter votre mémoire olfactive. Dès que vous en avez l’occasion, profitez-en pour entrer dans tous les lieux riches en odeurs à l’instar des parfumeries, restaurants exotiques, fromageries, boutiques de thé,… ou testez simplement des sources odorantes familières comme la menthe, les épices de cuisine, vos aliments, plantes ou tout ce qui vous donne envie. En stimulant le cerveau, ces exercices simples et à pratiquer sans modération sont le meilleur moyen pour récupérer son odorat.

 

Compréhension des différentes altérations sensorielles :

 

Source :
http://www.notretemps.com/sante/perte-dodorat-causes-remedes,i5193/7

Altération du gout : personnes âgées

Les personnes âgées ont une perception moins fidèle du gout que durant leur jeunesse. Bien que le gout semble de prime abord plus accessoire que la vue ou l’audition, il représente un sens essentiel qui en cas d’altération risque de diminuer l’appétit et l’envie de manger pour finalement mener à la terrible dénutrition.

Le gout est une sensation construite simultanément par les différentes propriétés des aliments mis en bouche : sucré, salé, amer, acide, leur texture, leur température, etc. Au vu des tous les aliments fournis par la nature, cette sensation aux combinaisons infinies est susceptible de prendre les formes les plus variées. Lorsque la personne vieillit, l’intensité du gout s’altère et la nourriture semble plus fade.

Bien que les raisons précises n’en soient pas encore très explicites, cette dégénérescence semble inévitable avec le temps. Toutefois, il est à noter que ce n’est pas l’âge en soi qui en est responsable mais d’autres facteurs accompagnant le vieillissement. Les spécialistes constatent que l’origine d’une perte de gout est habituellement liée à une diminution des aptitudes sensorielles générales, notamment celle de l’odorat qui y est plus étroitement lié. La perte de la perception des saveurs pourrait également être causée par le déclin des papilles gustatives, par certaines maladies, par l’usage de médicaments ou de tabac. En outre, précisons aussi que le Zinc est un oligo-élément essentiel pour activer l’enzyme « gustine » responsable du gout. Une carence en Zinc peut donc directement influencer notre perception gustative.

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Comment bien se nourrir lorsque les aliments n’ont plus de saveur?

En pratique, nous constatons que les seniors atteints d’une perte de gout ont tendance à moins varier leur alimentation et leur repas deviennent alors plus monotones. Cela amène bien entendu à une diminution constante du plaisir et de l’envie de manger. À long terme, ce désintérêt pour la nourriture peut entrainer une dénutrition chez la personne âgée.
Or, des études ont démontré que l’amélioration des facultés gustatives peut redonner l’envie aux personnes de se nourrir comme avant. Nous avons donc cherché à trouver des solutions possibles pour regagner une bonne perception des aliments et ainsi favoriser l’alimentation afin améliorer l’apport nutritionnel du senior.

  • Commencer préalablement par chercher l’existence d’éventuelles pathologies en cause et vérifier si elles peuvent être aisément traitées. Nous vous conseillons de consulter un médecin traitant.
  • Il est également très utile de conseiller les personnes âgées à correctement mastiquer les aliments afin d’accroitre la libération de molécules sapides (qui ont de la saveur), de favoriser la production de salive, de boire suffisamment pour éviter le dessèchement de la bouche, d’arrêter le tabac et de garnir leurs repas d’ingrédients plus prononcés (éviter le sel).
  • Ne pas négliger l’aspect psychologique. Les personnes concernées seront moins affectées par cette diminution si vous les rassurez et les invitez à agir pour améliorer leur perception gustative. Demandez-leur ce qu’ils ont préféré, ce qu’ils n’ont pas aimé, de décrire les saveurs perçues, chaque ressenti…pour au final découvrir quels sont les aliments qui leur procurent les meilleurs gouts afin d’en agrémenter leurs plats habituels.
  • Pour la composition des repas, faites place à l’imagination pour stimuler les meilleures sensations. N’hésitez pas à employer des herbes aromatiques, d’essayer la nourriture exotique, épicée ou pimentée accompagnée d’ingrédients au gouts variés et prononcés. Toutes ces sensations potentielles peuvent renforcer le gout des repas et redonner une alimentation savoureuse au senior.

Perdre le gout, c’est priver la personne de plaisirs essentiels. Comme il arrive souvent, le moral est dans les premières lignes du conflit psychologique et diminue avec lui le plaisir de manger. Nous conseillons alors d’aider votre prochain à faire face à cette dégénérescence sensorielle et d’essayer avec lui les différentes solutions possibles pour redonner vie aux gouts.

 

Compréhension des différentes altérations sensorielles :

 

SEEOO, lunettes pince-nez. LA tendance actuelle?

Il est possible que le style de lunettes SEEOO ne vous évoque pas grand-chose, mais vous connaissez à coup sûr cette forme de lunettes en « pince-nez », immortalisée par la célèbre noblesse d’antan.

SEEOOAvec la tendance du retour à l’ancien, souvent évoqué par le terme « vintage », on a vu refleurir depuis quelques années de nombreuses montures d’autrefois dans les collections de lunettes de vue. SEEOO a décidé avec conviction affirmée d’investir cette tendance en proposant une solution unique pour tous ceux et celles à la recherche de lunettes offrant à la fois un design intelligent, un confort optimal et une longue durée de vie !

Qu’est-ce que SEEOO ? La créativité des opticiens autrichiens Gerald et Martin Lasnik a permis de réinventer le célèbre binocle en rajeunissant ce grand classique dans une version moderne, épurée et innovante. SEEOOCes lunettes destinées à la vision de près sont à poser sur l’arête nasale. Elles restent parfaitement en place et offrent un confort remarquable. En outre, ce sont de véritables objets nobles, confectionnés en utilisant des matériaux sélectionnés avec exigence.

En raison de leur petite taille et de leur design particulier, les lunettes SEEOO parviennent à marier l’aspect pratique à une élégance unique et naturelle ! Elles ont l’avantage de convenir à pratiquement toutes les formes de visage sans être trop voyantes.

Tout aussi bien, ne croyez pas pour autant que ces lunettes « pince-nez » manquent de caractère : vous pouvez évidemment jouer avec les couleurs et la finesse du cadre (Seeoo Light) pour affirmer vos préférences. Après utilisation, ces lunettes se rangent dans leur étui rigide qui peut être facilement glissé dans une simple poche de chemise ou de sac à main.

  • Gagnant du prix design Reddot Award 2010SEEOO
  • Lentille de qualité
  • Étui en acétate et acier à ressort inoxydable
  • Différentes couleurs disponibles
  • Dioptrie allant de +1,50 à + 3,00

Nous vous invitons donc à opter pour le confort et la discrétion si vous faites partie de ceux qui ne veulent pas de lunettes lourdes et trop voyantes mais plutôt d’une solution pratique et élégante. De plus, cette forme de lunettes ne sera certainement pas influençable pas les modes passagères : à l’instar du costume, il ne s’agit pas d’une mode mais d’un style intemporel sachant imposer ses convictions propres et sans complexes ! À nos yeux, la valeur de ces lunettes brille par son évidence. Voici un aperçu en images du style Seeoo qui a su convaincre notre boutique professionnelle :

La dénutrition des seniors, un phénomène souvent sous-estimé

Manger n’est parfois plus synonyme de plaisir. Nous pouvons l’observer surtout chez les personnes âgées qui souffrent de perte de goût et d’appétit, de solitude et de dépression. Cette dernière est l’un des facteurs principaux de dénutrition, les altérations métaboliques (à l’instar du diabète), les problèmes neurodégénératifs ou les troubles de la déglutition. Les pertes de poids peuvent être rapides et mettent sérieusement en danger la qualité de vie du senior. Il est alors demandé à l’entourage d’être vigilant à leur égard.

La dénutrition peut se définir comme un déséquilibre négatif entre les apports et les besoins nutritionnels. Il touche une large proportion des personnes âgées pour lesquelles il est nécessaire de rééquilibrer la balance en adaptant leur alimentation. On constate qu’un senior sur deux est en danger de dénutrition, tandis qu’un sur dix l’est déjà ! Malheureusement, les professionnels de la santé et les personnes âgées estiment souvent mal le déclin de leur état nutritionnel. Cela nous amène à se demander comment nous pouvons reconnaitre les signes de dénutrition ? Généralement, il est nécessaire d’agir si vous constatez l’une des particularités suivantes :

•    Une perte de poids de plus de 10% au cours des six derniers mois.
•    Une perte de poids de plus de 5% au cours du dernier mois.
•    Indice de masse corporelle (IMC) est inférieur à 20.

Senior kauft mit Freude einLa majorité des personnes âgées atteintes de dénutrition ne le réalisent pas jusqu’à ce qu’un accident les mette en garde. En effet, une chose en amenant une autre, la dénutrition va de pair avec une perte d’autonomie, de mobilité et de fonctionnalités comme l’équilibre. Elle augmente également les risque d’escarres chez les patients alités. Avec l’âge, on devient de plus en plus vulnérable et la dépression peut s’installer progressivement. Les conséquences indirectes de la dénutrition sont potentiellement nombreuses: augmentation des risques d’infections, prolongation de la durée de soins en cas d’hospitalisation, moins bonne réponse aux traitements, etc.

Que pouvons-nous faire en cas de dénutrition ?
La meilleure personne pour évaluer cette situation est le médecin traitant. Lorsque l’état de la personne n’est pas critique, il pourra préconiser une assistance à domicile pour stimuler la prise régulière et adaptée des repas, tout en apportant un soutien afin de bien appliquer les nouvelles habitudes alimentaires. À ce sujet, différentes structures (services municipaux, associations ou entreprises) existent pour assurer cet appui aux seniors. Si la situation de la personne âgée est plus alarmante, une hospitalisation peut être nécessaire. Les professionnels de la santé pourront y réaliser un bilan complet et précis. Une fois la cause de la dénutrition établie, la prise en charge du patient pourra alors se faire de manière bien plus adaptée.

Comment remédier au manque d’apports nutritionnels ?
Dans un premier temps, nous conseillons de ne pas augmenter le volume des repas, mais plutôt d’enrichir l’alimentation des personnes concernées. Privilégiez donc les aliments ayant un apport calorique plus important sans forcer la personne à manger plus. Généralement, la nourriture plus riche possède souvent un goût plus relevé et appétissant, ce qui devrait normalement constituer un avantage pour la situation : pâtisseries, œufs, fromages, etc. Ensuite et si possible, tenter d’augmenter la fréquence des repas pour assurer un apport régulier. Si la dénutrition persiste en dépit de ces nouvelles habitudes, pensez alors aux compléments alimentaires. Vous trouverez ces complémentssenior_activ----smart_lifetime_senior_personnes_agees_autonomie_mobilite_incontinence nutritionnels dans une gamme relativement vaste de gouts et de textures. Les différentes variétés peuvent être riches en protéines, fibres, calories, vitamines ou sels minéraux, idéalement adaptées aux problèmes de mastication ou de déglutition. Évidemment, un suivi est préconisé afin de surveiller l’évolution des carences, du poids et l’amélioration de l’état du patient.

En conclusion, rappelez-vous que de nombreux facteurs comme le manque d’autonomie et la solitude concourent à la perte d’appétit. La dénutrition ne doit pas être sous-estimée et son dépistage est prioritaire chez les personnes âgées. Cette question concerne aussi leur entourage qui doit veiller à reconnaitre les facteurs pouvant amener à une diminution des apports nutritionnels nécessaires.

Source :
http://www.institutdanone.org/objectif-nutrition/la-denutrition-des-personnes-agees/dossier-la-denutrition-des-personnes-agees/

http://chronisante.inist.fr/?2012-Denutrition-chez-les